Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/166

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voyer, je vous prie, d’abord un bulletin de votre santé, puis un récit de ce qui s’est passé de mémorable à l’hôtel de M. Plechtcheief ; vous ferez grand plaisir à un pauvre malade qui aime encore le monde et qui n’en peut rien savoir par lui-même à présent.

Après votre départ, nous avons été tous très-affligés par une idée qui nous est venue, un peu tard, direz-vous : c’est que, peut-être, vous n’aviez pas déjeuné. Mais alors pourquoi ne pas nous le dire ? Notre garde-manger n’était pas en très-brillant état ; cependant nous avions probablement mieux qu’une tasse de thé à vous offrir.