Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/176

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nettes, et Dieu sait quand j’en serai quitte ! Soyez assez bonne pour m’écrire quand, après mardi, je pourrai vous dire adieu.

Je n’ai pas besoin de vous dire que je ferai de mon mieux lundi soir pour m’acquitter de vos ordres. Je ne veux plus discuter avec vous la conduite à tenir ; seulement, veuillez vous représenter que mon rôle d’ambassadeur n’est pas facile, qu’on peut me couper la parole au début de ma harangue, m’échapper de mille manières, tandis que, si vous aviez voulu porter la parole, il ne se pouvait pas qu’une explication n’eût pas lieu.

Adieu, Madame ; veuillez agréer tous mes respectueux hommages.