Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/19

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dame Caro finira elle-même par se demander si véritablement elle n’a pas rêvé d’être l’auteur.

Le public, pour si malin qu’on le renomme, le bon public ne sait jamais que ce qu’on veut qu’il sache, et quiconque voudra le duper le dupera.

À ce jeu de l’anonyme et du pseudonyme, Mérimée était passé maître. Comment oublier cette idée qu’il eut, en 1825, d’aller découvrir le théâtre de Clara Gazul, comédienne espagnole ?

Et cette autre idée qui le prit, en 1827, de publier le fameux volume intitulé : Guzla, ou Choix de poésies illyriques, re-