Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/206

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C’est un excellent ami que je perds et une de ces affections qui ne se remplacent pas. Je ne puis vous dire combien cette mort m’a affecté. Je l’avais laissé il y a six semaines plein de santé, heureux du loisir qu’il avait et en disposition de bien employer son temps à la campagne. Le docteur Arnal, un de ses bons amis, était allé passer quelques jours à Tarbes, chez lui. Il l’a quitté en très-bonne santé apparente le matin même du jour où il est mort. Le même jour, à Londres, un autre de mes amis, M. Waddington, le sous-secrétaire d’État de l’intérieur, mourait subitement de la même manière.

Laissons toutes ces tristes choses.