Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/214

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après les dernières discussions et celles qui se préparent.

Laissons la politique et parlons de vous et des vôtres. Et d’abord, Madame votre sœur est-elle mariée ? Veuillez lui faire mes compliments, s’il vous plaît. Il paraît qu’elle n’était pas encore de retour à Paris au commencement de ce mois.

Que faites-vous à Rome quand vos fonctions de sœur de charité vous donnent quelque loisir ? Y a-t-il beaucoup d’étrangers et qu’y font-ils ? Je voudrais savoir tout cela. Je connais la rue que vous habitez et j’y ai demeuré il y a bien longtemps. Je vous y vois par les yeux de l’esprit, et j’aimerais bien à m’y retrouver avec vous