Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/280

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peu, et j’en profite pour vous dire combien nous avons été reconnaissants de votre aimable souvenir. Vos petits gâteaux salés sont délicieux, et c’est la seule chose que je puisse manger quand je suis très-souffrant.

J’ai eu hier de vos nouvelles par un arrivant de Nice qui m’a aussi donné des détails sur les désastres de la préfecture, et la promptitude de Madame Gavini à réinstaller sa cuisine. Je voudrais bien être en état d’aller lui demander une bouille-à-baisse, mais, hélas ! je n’ose sortir de mon trou.

Adieu, Madame ; veuillez me rappeler au souvenir de M. le comte Pazzi et