Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/48

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lombardes et florentines parce que leurs ouvrages le faisaient penser à bien des choses auxquelles sans doute les maîtres ne pensaient pas. C’est le propre des Français, de tout juger par l’esprit. Il est juste d’ajouter qu’il n’y a pas de langue qui puisse exprimer les finesses de la forme ou la variété des effets de la couleur. Faute de pouvoir exprimer ce qu’on sent, on décrit d’autres sensations qui peuvent être comprises par tout le monde. »

Mérimée est un critique plus encore qu’un esthéticien, c’est même là, chez lui, la faculté dominante. Dans ses romans, dans ses nouvelles, comme dans ses morceaux d’his-