Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/67

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davantage. Car c’est encore bien de la bonté quand on a tant d’esprit et qu’on est un gentleman si recherché, d’employer les rubriques banales du sentiment, les vulgaires compliments de fin de lettres, et de ne pas terminer par les simples mots de la comédie espagnole : « Excusez les fautes de l’auteur. »

À n’envisager que l’auteur, il y a bien des traits piquants dans quelques-unes de ces lettres. L’homme aussi se livre par instants, par éclairs, attendri, sympathique, et son ironie touche au stoïcisme lorsque, pâlissant sous la douleur, il écrit avec un reste de sourire sur les lèvres :

On sent en effet que les temps appro-