Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/87

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glaise, ce qui était encore plus dangereux peut-être que le reste.

Je n’ai encore vu personne ; mais, dans une heure, j’aurai fait une visite à l’auteur de la Vie de César, qui veut bien me recevoir aujourd’hui. Le livre embarrasse un peu les gens qui voulaient le critiquer. Ils sont obligés de le trouver un peu trop savant pour eux. Ils disent que cela regarde l’Académie des inscriptions, et non l’Académie française. Il me semble qu’il y a de très-belles pages. Je suis surpris de l’érudition, plus grande et plus solide que je ne m’y serais attendu ; je regrette toujours cependant qu’il n’ait pas suivi mon conseil, qui était de se borner à faire un commentaire