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Page:Mérimée - Théâtre de Clara Gazul, 1857.djvu/182

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Doña Urraca. Mon père, exhortez-le vous-même avec votre éloquence ordinaire. Asseyez-vous. (Au geôlier dans la coulisse.) Laissez votre lanterne à la porte, le révérend père va sortir dans un moment.

F. Bartolomé. Mon très-cher frère, si vous songiez aux tourments qui vous attendent dans l’autre monde, vous n’hésiteriez pas à remercier le tribunal de l’indulgence dont il veut bien user à votre égard ; il vous offre une retraite dans un couvent. Vous y ferez le salut de votre âme, au lieu que, si vous persistiez…

Doña Urraca le frappant. C’est là qu’on frappe le taureau 2.

F. Bartolomé. Ah ! (Il meurt.)

Don Pablo. Grand Dieu !

Doña Urraca. Arrachons-lui sa robe avant que le sang ne la tache. Prends son chapeau, sa lanterne… suis-moi. Dis-moi, n’ai-je pas de tache de sang ? — … Tu ne réponds pas. Viens donc, Pablo ; nous allons quitter ce pays, et nous ne nous brouillerons plus jamais… Viens.

Don Pablo. Ainsi finit cette comédie ; excusez les fautes de l’auteur.