Page:Méry - Monsieur Auguste, 1867.djvu/206

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XV

Une heure écoulée, Octave arriva au rendez-vous avec cette exactitude rigoureuse qui est la première loi du duel. Il n’est pas permis de faire attendre, quand la mort menace.

Les deux hussards, aisément reconnus par Octave, s’étaient empressés d’accourir au premier signe. On s’enfonça dans le bois, et la bonne place trouvée, on s’arrêta.

— Il a donc toujours des duels, ce brave jeune homme ! pensaient les deux hussards ; quelle mauvaise tête !

Simaï accepta les pistolets.

On confia les armes aux témoins qui les chargèrent sous les yeux d’Octave, pour éloigner tout