Page:Méténier - Les Voyous au théâtre, 1891.djvu/97

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coupable que ses complices. Il était d’une force herculéenne et faisait les poids au Château-Rouge. Il était parti pour voler et il n’a tué que dans un moment d’affolement, parce qu’il avait été surpris.

Je l’ai vu mourir ; il s’est montré très brave.

La plupart de mes livres ou de mes nouvelles ont pour point de départ ou pour sujet des histoires où j’ai été mêlé.

Il devait donc me venir la tentation de mettre à la scène quelques épisodes de la vie des voyous. J’avais traité en comédie un sujet gai dans En Famille ; je voulus lui donner un pendant en composant un drame, et j’écrivis La Casserole.

Je m’appliquai à faire entrer dans le cadre étroit d’un acte toutes les variétés d’habitués de bouges, en grossissant un peu plus leurs façons d’être, afin de les rendre plus sensibles dans cette action qui ne devait durer qu’une demi-heure.

Je restituai une aventure dont j’avais conduit l’enquête : — Un souteneur tuant