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Page:Météorologie d’Aristote, 1863.djvu/40

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elle les a multipliées davantage, et elle les a poussées jusqu’à des précisions qui reposent sur les degrés des angles que la direction des vents fait, soit à l’est soit à l’ouest, avec le méridien. Cette direction est indiquée du reste à la surface de la terre par les girouettes, comme les nuages indiquent la direction des courants supérieurs. La vitesse des vents est plus difficile à mesurer que leur direction ; aussi la science antique n’avait-elle pu s’en occuper que très peu ; mais la science moderne a des anémomètres, qui remplissent plus ou moins bien leur objet, d’ailleurs fort délicat.

On a fait pour la direction moyenne des vents ce qu’on avait fait pour la moyenne température, et l’on sait assez précisément quels vents soufflent généralement dans les diverses localités. On a reconnu de plus à la surface de notre globe certains vents réguliers et continus, par exemple, les alizés, qui courent perpétuellement de l’est à l’ouest, mais seulement entre les tropiques, et par suite de la chaleur considérable du soleil sous cette zone, combinée avec le mouvement plus rapide de la rotation de la terre. D’autres vents, qui sont encore réguliers, tout en l’étant moins, règnent dans quelques contrées, notamment les moussons de l’Océan indien,