CHAPITRE XIV
LA VILLE DE VAN, SON CLIMAT, SON LAC
La ville de Van s’appuie à l’immense rocher que couronne sa forteresse ; elle en occupe le côté Sud et y est rattachée par une enceinte construite en pierres de taille. Naturellement cette enceinte est mal entretenue, mais la qualité de ses matériaux assure encore sa durée pour de longues années.
Les jardins s’arrêtent à quelques centaines de mètres des remparts laissant ainsi un espace libre, une sorte de grande esplanade où campent les visiteurs nomades.
L’intérieur de la ville est assez sale ; ses ruelles sont étroites et tortueuses ; de ses quinze mosquées (?) pas une ne vaut une visite ; les églises arméniennes ne seraient guère plus intéressantes pour nous, si des inscriptions cunéiformes encastrées dans leurs murs n’attiraient Hyvernat[1].
- ↑ Voir la Notice historique sur l’Arménie, iie partie.