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LE SIPAN-DAGH — AKHLÂT, ETC.

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de la grotte forme un demi-cylindre elliptique. L’atmosphère y est chaude, étouffée, riche en senteurs.


Plan et coupe de notre grotte d’Akhlât.
Akhlât est un des plus pauvres villages que nous ayons vus jusqu’ici. La population arménienne est misérable. Des jeunes filles de quinze ans sont presque nues ; personne ne put nous fournir la moindre provision. Et pourtant Akhlât est dans une situation privilégiée. En dehors de la gorge étroite où le soleil pénètre peu en hiver, le climat du territoire d’Akhlât est très doux. Les jardins y produisent des fruits renommés. Les pêches et les pommes y atteignent de très belles dimensions ; elles étaient autrefois connues jusque dans l’Aderbeidjân[1].

Deyrolle qui traversa au milieu de l’été le plateau de Prkouz à Akhlât, dit : « Après un court repos au village de P(ou)rkouz, nous nous dirigeâmes vers Akhlât à travers un plateau admirablement cultivé où le froment était si beau et si admirablement semé, que j’aurais pu me croire dans l’un des plus riches endroits de la Beauce sur

  1. Barb, nach Scheref. Heft von Juli 1859, Seite 18.