Cette période de déchéance marque la fin du premier empire Assyrien.
DEUXIÈME EMPIRE ASSYRIEN
Env. 1100–1081. Assur-bel-kala. | Env. II. | 890–885. Téglath-Adar
» 1080–1071. Samsi-Ramman II[1]. | » 884–860. Assur-nazir-pal. |
» 1070–1061. Assur-rab (ou gal)- | » 859–825. Salmanasar III[2]. |
Amar (ou bur). | (Assur-danin-pal.) |
» 1020–1011. Bel-ida-irassu[3]. | » 824–812. Samsi-Ramman III. |
» 1010– 991. Salmanasar II. | » 811–783. Ramman-nirar III. |
» 990– 951. Irib-Ramman. | » 782–773. Salmanasar IV[4]. |
» 950– 931. Assur-idin-ahi. | » 772–755. Assur-dan-il II[5]. |
» 930– 912. Assur-dan-il Ier[6]. | » 754–746. Assur-nirar[7]. |
» 911– 891. Ramman-nirar II. |
Le premier roi du nouvel Empire assyrien qui reprit la route de l’Arménie fut Téglath-Adar II (890–885). Nous ignorons jusqu’à quel point il fut heureux dans son entreprise. Tout ce que nous savons, c’est qu’il se rendit, lui aussi, aux sources du Zibbeneh-Sou, où il se fit élever une statue à côté de celle de Téglath-Adar Ier et de Téglath-Phalasar Ier. Il est probable qu’il s’en tint là ; d’ailleurs son règne ne dura que cinq ans, et on peut le considérer comme une simple préparation à celui de son fils, le grand Assur-nazir-pal (884–860), qui devait faire oublier à l’Assyrie les humiliations du passé et lui conquérir une suprématie incontestée sur tous les royaumes de l’Asie antérieure.
Les annales de ce roi sont les premières à mentionner un royaume qui jouera plus tard un rôle prépondérant dans les
- ↑ Samsi-Ramman Ier (1760 environ) est un des princes pontifes qui gouvernaient l’Assyrie avant l’invasion égyptienne. Entre Samsi-Ramman II et le suivant, M. Thiele place les deux rois Assur-narara (suivant lui Assur-nirar Ier et Nabu-Dayan que Fr. Lenormant et G. Smith mettent immédiatement après l’invasion égyptienne.
- ↑ D’après M. Thiele, Salmanasar II.
- ↑ M. Thiele ne mentionne pas ce roi, non plus que le suivant.
- ↑ Le Salmanasar III de M. Thiele.
- ↑ Appelé Assur-dan III par M. Thiele.
- ↑ Suivant M. Thiele, Assur-dan II.
- ↑ Assur-nirar II, pour M. Thiele.