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VANNIQUES OU ARMÉNIAQUES

XXXVII–XLIV.

Rocher de Van, grottes du Khorkhor : sur le roc, le long de l’escalier qui conduit aux grottes, à gauche, au-dessus et à droite de l’entrée ; Sept tableaux répartis de la manière suivante :

1o Tout au haut de l’escalier, sur la face méridionale du rocher. Quarante-trois lignes assez bien conservées, sauf les premières et les dernières (no xxxvii de Sayce, no ii de Schulz).

2o Au milieu de l’escalier. Cinquante-sept lignes, à peu près dans le même état que le numéro précédent (no xxxviii de Sayce, no iii de Schulz).

3o Au bas de l’escalier. 71 lignes, même état de conservation (no xxxix de Sayce, no iv de Schulz).

Ces numéros, cela va sans dire, regardent le Midi (plus exactement le Sud-Ouest) comme le no 1.

4o Sur le retour à angle droit du rocher, qui, ici, présente un retrait causé par l’aplanissement de la surface où devait être pratiquée l’ouverture des grottes ; ce numéro regarde donc l’Est Sud-Est. Quatre-vingt-une lignes, bien conservées (no xl de Sayce, no v de Schulz).

5o Entre la précédente et la porte des grottes, sur la face méridionale du rocher, par conséquent sur un plan qui fait l’équerre avec celui du no 4 Quatre-vingt-une lignes, de conservation assez médiocre (no xliii de M. Sayce, no vi de Schulz).

6o Au-dessus de la porte. Il y avait là, d’après Schulz, un nombre de lignes assez considérable, mais en si mauvais état, qu’il n’a pu en copier que vingt (no xli de M. Sayce ; no vii de Schulz).

7o Sur le côté gauche de l’entrée elle-même on voit encore ici et là quelques caractères qui ont échappé à la destruction. Layard en a recueilli une vingtaine appartenant à huit ou dix lignes différentes (no xlii de M. Sayce).

8o À droite de l’entrée, à une certaine distance, sur une roche saillante, aujourd’hui inaccessible. Le plan de l’inscription est perpendiculaire à celui de la porte, et regarde l’Ouest. Aussi peut-on, malgré le précipice qui empêche de l’approcher, la copier de la porte même de la grotte. 20 lignes très bien conservées (no xliv de M. Sayce, no viii de Schulz).

Je ne puis vraiment comprendre pourquoi M. Sayce rejette le cinquième tableau après le septième. Il serait bien extraordinaire que le scribe eut d’abord négligé d’utiliser l’endroit où ces 81 lignes se trouvent, pour y revenir après coup. D’ailleurs cet intervertissement me paraît faire violence au texte lui-même ; car les dix premières lignes du cinquième tableau sont réellement la continuation des 15 dernières lignes du quatrième tableau avec lesquelles elles ne forment qu’une seule campagne ;