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Page:Müller - Introduction à la philosophie védanta.djvu/147

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et tend au bien et à l’avantage d’un et de tous, alors acceptez-le et faites-en la règle de votre vie ». (Angouttara Nikaya, cités dans les comptes-rendus du Parlement des religions, vol. II, p. 869). Il fallait du courage pour dire cela dans l’Inde, il en faut pour le dire à toute époque, mais cela montre en tous cas que même un esprit oriental ne pouvait se plier à tout ce qui lui avait été transmis comme ancien et sacré. Voilà un exemple que nous devrions suivre, pour essayer toujours de séparer le froment de la bale, de prouver tout et de maintenir fermement ce qui est bon. Maintenant je répète qu’il y a beaucoup de froment dans le Véda, particulièrement dans les Oupanishads, mais il y a aussi beaucoup de bale, et en réponse à mes critiques je puis répondre que personne ne peut vraiment apprécier le froment, qui ne peut aussi rejeter la bale.


La syllabe sacrée Om


Bien des choses, par exemple, qui sont dites dans les Oupanishads concernant la