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Page:Müller - Introduction à la philosophie védanta.djvu/170

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Oupanishads. Ainsi, quand il interprète les nombreux passages des Oupanishads qui décrivent le retour de l’âme humaine à Brahman, après la mort, Sankara prend toujours Brahman comme le Brahman inférieur ou conditionné. « Car une âme humaine, dit-il, qui a trouvé la connaissance du Brahman suprême, ne peut pas mourir, ne peut pas aller vers Brahman. » Cette âme, comme le dit fortement Sankara, « devient Brahman en étant Brahman », c’est-à-dire, en le connaissant, en sachant ce qu’il est et a toujours été. Écartez la Nescience et la lumière éclate, et dans cette lumière, le moi humain et le moi divin brillent en leur éternelle unité. De ce point de vue de la plus haute réalité, il n’y a pas de différence entre le Brahman suprême et le moi individuel ou Atman (Véd. Soutras, I, 4, p. 339). Le corps, avec toutes les conditions ou oupadhis auxquelles il est subordonné, peut continuer pendant un certain temps, même après que la lumière de la connaissance est apparue, mais la mort viendra et apportera la liberté immédiate et