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Page:Müller - Introduction à la philosophie védanta.djvu/182

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La Parole y dit d’elle-même : « Je me meux avec Roudra, le dieu de l’orage et du tonnerre, avec les Vasous, les Adilyas, et les Visve Dévas, je soutiens Mitra et Varouna, les deux Asvins, Indra et Agni. »

Or que peut signifier cette assertion que la Parole soutient les plus grands des dieux Védiques, à moins qu’elle n’ait été conçue comme une puissance plus grande que les dieux ?

Elle ajoute plus loin :

3. « Je suis la Reine, celle qui recueille des trésors, je suis intelligente, la première de ceux à qui sont dûs des sacrifices ; les dieux m’ont faite multiple, placée en divers endroits, entrant en maintes choses.

6. « Je tends l’arc pour Roudra afin de tuer l’enneml, celui qui hait Brahman, je suis la cause de la guerre entre les hommes, je m’étends sur le ciel et sur la terre.

8. Je souffle comme le vent, je m’attache à toutes choses ; au-delà du ciel, au-delà de cette terre ; telle je suis par mon pouvoir. »

Il ne me semble pas que tout cela aurait pu