Page:Müller - Introduction à la philosophie védanta.djvu/24

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tenue dans les Oupanishads, dans les termes suivants : « Il n’existe pas dans le monde entier d’étude aussi profitable et aussi propre à élever l’esprit que celle des Oupanishads. Elle a été la consolation de ma vie, elle sera la consolation de ma mort ». Si ces paroles de Schopenhauer avaient besoin d’un endossement, je le donnerais volontiers comme le résultat de ma propre expérience, fruit d’une longue vie consacrée à l’étude de maintes philosophies et de maintes religions.

Si l’on considère la philosophie comme une préparation à une bonne mort, ou euthanasie, je ne connais pas de meilleure préparation à cet effet que la philosophie védanta.

Et Schopenhauer n’est pas la seule autorité qui parle en termes si enthousiastes de l’ancienne philosophie de l’Inde, et en particulier du système védanta.

Sir William Jones, qui n’est pas une médiocre autorité comme orientaliste et comme savant classique, remarque « qu’il est impossible de lire le Védanta ou les nombreux