s’abstenir, que de dire, en combinant le vrai et le faux : « Je suis ceci, et ceci est mien. » C’est une habitude causée par une fausse appréhension de sujets prédicats qui sont absolument différents, et de ne pas distinguer l’un de l’autre, mais de transférer l’essence et les qualités de l’un à l’autre ».
Vous pouvez observer aisément que les mots sujet et objet ne sont pas employés par Sankara seulement dans leur sens logique, mais que par sujet il entend ce qui est vrai et réel, c’est-à-dire le Soi, divin ou humain, tandis qu’objectif veut dire selon lui ce qui est phénoménal et irréel, comme le corps avec ses organes et tout le monde visible. En combinant les deux, des constatations comme celles-ci : « je suis fort ou je suis faible, je suis aveugle ou je puis voir » constituent la fausse appréhension qu’il considère comme inhérente à la nature humaine, mais qui néanmoins est erronée, et qui doit être diminuée et finalement détruite par la philosophie védanta.
Puis il recherche ce que signifie cet acte