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Page:Maël - Une française au pôle Nord, 1900.djvu/157

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VIII

adieu ou au revoir


Le 28, l’Étoile Polaire était en vue de l’île aperçue une semaine plus tôt. Le lendemain, elle jetait l’ancre dans une crique admirablement abritée et dont les niveaux doucement inclinés facilitaient l’accès.

Tout de suite on débarqua, et une escouade, composée d’Isabelle, du capitaine Lacrosse et de huit hommes, s’occupa de pousser d’actives investigations dans l’intérieur.

La jeune fille éprouvait de ce changement à la monotonie du voyage la joie la plus vive.

Depuis le départ de la colonne, en effet, elle se sentait envahir par une tristesse croissante.

Sans qu’elle pût se l’expliquer, de sinistres pressentiments