quand nous aurons fini notre tâche, quand la République, désormais inébranlable, aura pour base de granit une nation armée tout entière, armée surtout de paix et de bonheur, nous ouvrions à deux battants les portes de la patrie, fermées sur tous les prétendants.
Voyez quelle noble et bonne fierté il y aurait à leur dire : « Venez parmi nous, vous qui avez voulu être nos maîtres ; venez voir combien il est doux de vivre en frères. Venez écrire vous-mêmes vos noms proscrits sur le grand ivre d’or des citoyens. »
Et ils viendraient, j’en suis sûr. Ils viendraient sans une arrière-pensée, qui serait une folie. Et d’où pourrait ensuite nous venir la foudre, puisque nous aurions déchargé le nuage qui la portait ?
Frères, si j’ai mal vu, excusez-moi. Si j’ai pris pour une révélation d’en haut les élans aveugles d’une imagination brisée par un excès d’enthousiasme, pardonnez-moi. L’i-