non le contraire, est-il éminemment moralisateur, et l’amour de la patrie n’y est pas facultatif ; il est de stricte obligation.
À ce compte, je n’avais pas cru d’abord qu’il fût à propos de faire figurer le patriotisme sur une liste des vertus d’un républicain.
Cependant, saint amour de la patrie, tu existais hier ! Je ne saurais te réduire à n’être plus autre chose qu’une triste nécessité.
Oui, tu restes une vertu, une vertu de famille, de cette grande famille française, où les femmes timides, et les vieillards morts à l’émotion, et les méchants eux-mêmes, ne sauraient commander à leur sang de race, quand on remue chez eux la fibre patriotique.
Ah ! tu n’avais pas besoin de devenir une nécessité. Mourir pour la patrie ! le chant d’aujourd’hui, c’est le chant d’hier.
Or, il ne s’agit pas de mourir, il s’agit de vivre pour la patrie.