Page:Mac-Nab - Poèmes mobiles, 1890.djvu/151

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À chaque instant, pour lui plaire,
Je m’efforçais de montrer
Une sagesse exemplaire,
Et me couchais sans pleurer.


Croyant avoir de la sorte
Tous les joujous que j’aimais !
Mais il frappait à ma porte
Toujours quand je m’endormais !


............


Vous qui m’êtes apparue
Dans un rayon de soleil.
Et dont l’image est venue
Illuminer mon sommeil,


Vous me rappelez l’histoire
De mon ami l’oiseau bleu :
Ah ! dites-moi, dois-je y croire,
Y croire un tout petit peu ?