Page:Mac-Nab - Poèmes mobiles, 1890.djvu/33

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Or la malade avec adresse
Oignit de l’onguent sans pareil
L’extrémité de son orteil.

Voilà soudain qu’elle se dresse,
Elle marche, court, galope… oh !…
Cette pommade Galopeau !…

............

Voilà bientôt une semaine
(Ô merveilleuse guérison !)
Que mon épouse se promène
Sans revenir à la maison.

Moi qui sais que la terre est ronde,
J’attends en paix la vagabonde,
En contemplant le petit pot
Plein de pommade Galopeau !