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Page:Mac-Nab - Poèmes mobiles, 1890.djvu/40

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Gentils fœtus, ah ! que vous êtes
Heureux d’avoir rangé vos têtes
Loin de nos humaines tempêtes !


Heureux, sans vice ni vertu
D’indifférence revêtu,
Votre cœur n’a jamais battu.

Et vous seuls vous savez, peut-être,
Si c’est le suprême bien-être
Que d’être morts avant de naître !

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