Page:Machado de Assis - Mémoires posthumes de Bras Cubas.djvu/100

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— Viendras-tu ?

Elle réfléchit un instant. L’expression de ses regards ne me plut guère, qui allaient de moi au mur et du mur au bijou. Mais cette mauvaise impression se dissipa quand elle m’eut répondu résolument :

— J’irai. Quand pars-tu ?

— D’ici deux ou trois jours.

— C’est bon.

Je la remerciai à genoux. J’avais retrouvé ma Marcella des premiers jours. Je le lui dis. Elle sourit, et elle alla garder le bijou, tandis que je descendais l’escalier.