Aller au contenu

Page:Machado de Assis - Mémoires posthumes de Bras Cubas.djvu/261

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


LXVII

La petite maison


Je dînai ; après quoi, je rentrai chez moi. Je trouvai une boîte de cigares que m’envoyait Lobo Noves et qui était entourée de papier de soie et ornée de faveurs roses. Je compris, j’ouvris le paquet, et y trouvai ce billet :

Mon cher B…

On nous soupçonne ; tout est perdu ; oublie-moi pour toujours. Nous ne nous verrons plus. Adieu. Oublie la malheureuse.

V…a.

Quel choc ! Nonobstant sa défense, dès que la nuit fut venue, je courus chez Virgilia. Il était