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Page:Machado de Assis - Mémoires posthumes de Bras Cubas.djvu/285

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LXXV

Réflexions


Si quelqu’un de mes lecteurs a sauté le chapitre précédent, je l’avise qu’il est nécessaire d’en prendre connaissance pour comprendre les réflexions que je fis dès que Dona Placida fut sortie de la salle.

— Ainsi, me dis-je, le sacristain de la cathédrale vit un jour, tandis qu’il servait la messe, entrer une dame qui devait être sa collaboratrice dans l’œuvre de procréation de Dona Placida. Il la revit pendant des semaines, l’aima, et tout en allumant les candélabres aux jours de fête, il lui faisait sans doute du pied sous les chaises. Il lui plut et ils s’unirent. De cet échange de banale luxure naquit Dona Placida. Il est à sup-