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Page:Machado de Assis - Mémoires posthumes de Bras Cubas.djvu/411

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CXXI

En descendant la colline


Au bout de trois mois, tout allait comme sur des roulettes. Le fluide, Sabine, les jolis yeux de la jeune fille, la bonne volonté du père, tout cela, dans une même impulsion, me conduisait au mariage. Le souvenir de Virgilia venait de temps à autre battre à ma porte, conduit par un diable tout noir, qui me présentait un miroir, dans lequel je voyais au loin Virgilia baignée de larmes. Mais aussitôt, un autre diable rose me présentait un second miroir, où se reflétait l’image de Nha-Lolo, tendre, lumineuse, angélique.

Je ne parle pas du poids des ans, car je ne le sentais pas. J’ajouterai même que ce poids,