Page:Machado de Assis - Mémoires posthumes de Bras Cubas.djvu/464

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elle y était entrée. Une fois encore, je me demandai, comme au chapitre lxxv, si c’était pour ce beau résultat que le sacristain de la cathédrale et la pâtissière avaient procréé Dona Placida dans un moment de sympathie spécifique. Mais je pensai aussitôt que sans Dona Placida mes amours avec Virgilia auraient peut-être été interrompues ou immédiatement brisées, en pleine effervescence ; l’utilité de la vie de Dona Placida avait sans doute été de les entretenir. Utilité relative, j’en conviens ; mais qu’y a-t-il d’absolu dans ce monde ?