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Page:Machaut - Œuvres, éd. Hœpffner, II.djvu/286

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206 LE DIT DOU LYON

Qu'adès doit estre sus sa garde 1340 Dame, comment elle regarde

Si qu'on n'i puist pinsier ne mordre, Ne que nuls ne se doie amordre A parler en, fors en tout bien. 1344 Facent einsi, si feront bien.

S'en y avoit d'un autre affaire Dont je ne me vueil mie taire, Car bien font a ramentevoir :

1348 C'estoient une gent, pour voir,

Dous, humble, courtois, amiable, Entreprenant et véritable, Po emparlé, fier et hardi.

1 352 Et ceste gent dont je vous di

Dieu, raison, honneur et tout bien Et les dames sus toute rien Amoient et tenoient chier,

1 3 56 Ne il ne savoient preschier

Les dames, quant il les amoient, Einsois humblement les servoient, Sans descouvrir qu'il les amassent.

i36o Et s'einsi fust qu'il leur moustrassent Aucun samblam de leur amour, C'estoit sans pleindre et sans clamour Et se elles leur enqueïssent,

1 364 Tout le contraire leur deïssent,

��i339 M soulz — 1340 E c. quelle — 1 341 E puet ; M penser; E morde — 1 342 manque dans K; E doit — 1 343 M tous biens — 1344 C Quil ni ait a redire en rien — 1845 K dune — 1347 E amenteuoir — 1348 B Estoient, corrigé par B' en Sestoient ; K Sestoient humble gent — 1349 E et amiables — i35o E Entre- prenans et véritables — 1 352 E gent que je — 1 353 C Bien rai- son honnour — 1 354 K l es poures; FMK toutes — i356 manque dans K; £ Nil... preeschier — 1 357 C Et — i36oC le— i3Ô2 CE plainte — 1 363 K Et celles; E enquérissent.

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