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la mesure de la stature de la plénitude du Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants ballottés et emportés par tous vents de doctrine dans la tromperie des hommes, dans leur habileté à user de voies détournées pour égarer, mais que, étant vrais dans l’amour, nous croissions en toutes choses jusqu’à lui qui est le Chef, le Christ, duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit l’accroissement du corps, pour l’édification de soi-même en amour, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure » (Éphés. IV, 4–16).

Christ a aimé l’Assemblée, il s’est livré lui-même pour elle, il la sanctifie en la purifiant par le lavage d’eau par la Parole, afin de se la présenter une Assemblée sans tache, ni ride, ni rien de semblable ; sous les soins de son amour, par le moyen des dons qu’il lui donne, et par l’opération constante de l’Esprit et les dons qu’il distribue à qui il veut, l’Assemblée, unie à son Chef, soumise à Christ, croît jusqu’à lui ; et les puissances et les grâces de la vie, découlant du Chef, se répandent dans tout le corps, qui, fourni et bien ajusté ensemble par des jointures et des liens, croît d’un accroissement de Dieu (comp. Éphés. V, 22-34 ; IV, 4 16 ; 1 Cor. XII, XIII, XIV ; Rom. XII, 4-8). Quand l’œuvre sera accomplie, les saints seront enlevés au devant du Seigneur en l’air ; ils seront revêtus de la gloire promise, et l’Assemblée glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, apparaîtra avec le Fils de l’homme dans la gloire comme son corps et la plénitude de celui qui remplit tout en tous, comme une seconde Ève, l’épouse du céleste Adam. Quelle gloire qu’une telle vocation ! Quel privilége et quelle bénédiction extraordinaires !