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Page:Mackintosh - L’Assemblée de Dieu - 1862.djvu/19

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grande maison, » dans laquelle il y a des vaisseaux à honneur et des vaisseaux à déshonneur ; le corps visible que Dieu avait fait dépositaire de ses glorieuses révélations et gardien de la vérité, n’a pas su conserver in tact le dépôt de Dieu, et les croyants, au lieu d’être rassemblés ensemble en dehors du monde, se sont trou vés isolés et dispersés au milieu de la grande masse professante du christianisme de nom. Toutefois, quel que soit le résultat de l’infidélité de l’homme quant à l’œuvre et au témoignage que Dieu lui avait confiés, la position et la vocation du croyant ne sont pas changées : ce que Dieu a élevé et qui est assis dans les lieux célestes avec Christ, n’en redescend pas ; ce que Dieu aussi a bâti sur la terre, et où il est venu habiter par l’Esprit, demeure, en dépit de la puissance des portes du Hadès. L’Assemblée est toujours ; elle est toujours la maison de Dieu, la colonne et l’appui de la vérité ; la vie y est, le Saint-Esprit y demeure, car Jésus l’a envoyé pour demeurer éternellement avec les siens ; la grâce aussi, et l’opération de la grâce du Chef, pour nourrir et faire croître les membres, ne s’affaiblissent pas, non plus que l’amour du cœur du Sauveur de qui cette grâce découle. Au milieu de tout le désordre et des ruines qui nous entourent, Dieu et sa Parole nous restent, pour nous conduire saintement et justement dans la voie de l’obéissance, au travers de tout, jusqu’à la gloire qui nous attend.

Prêtons donc une sérieuse attention aux avertissements de la sainte Parole de Dieu, et écoutons ses enseignements à l’égard de nos devoirs comme « membres du Christ. »

La première chose à laquelle nous soyons appelés