Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/102

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               Je sens une angoisse mortelle :
                         Nous aimait-elle,
Celle dont l’amour put si vite se glacer ?

               N’étaient-ce que paroles vaines,
                         Ou, dans ses veines,
Circulait-il un feu qui sut trop s’apaiser ?

               Aux premiers froids, cette hirondelle
                          Trop infidèle
Sur un autre arbre en fleurs vole pour se poser.