Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/126

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Maintenant sur la scène, ô nymphe Thalia !
L’on ne te cherche plus. La brune Italia
Des poètes retient la Rime fantaisiste

Dans les sonnets ambrés de subtils concetti,
Et notre Thalia capricieuse et triste
C’est Rosalinde en son élégant travesti.


II


À Gabriel Vicaire


La Rosalinde gracieuse
Avec ses habits de garçon
Et qui cueille à chaque buisson
Quelque chanson délicieuse,

Sous ta figure soucieuse,
Mercutio, dont la chanson
Toujours folle a toujours raison
D’èire amère et capricieuse :