Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/28

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

C’est que les indicibles roses
Sur tes lèvres ont mis les leurs,
Que tes yeux, paupières mi closes,
Ont des regards ensorceleurs ;

C’est que ta voix musicienne,
Par les mots que tu n’as pas dits,
Evoque l’Idylle ancienne
Des impossibles paradis ;

C’est qu’il faut pour prendre la Lyre
Avoir des yeux extasiés.
— Je l’adore avec le sourire
Des rossignols pour les rosiers.