Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/36

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Peut-être en tes yeux passait-il
Un regret qui s’envola vite
Ou l’angoisse étrange et subite
D’un rêve doux, triste et subtil.

Dans la grande mélancolie
De cette belle nuit d’été,
Je n’aurai pas même emporté
Leur expression affaiblie.

Tristes jusqu’à la mort, les cieux
Étaient pleins dans la nuit profonde
De rêves défunts, et mes yeux
Ne voyaient plus ta tête blonde.