Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/42

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C’était pour toi, l’as-tu su voir,
Que je disais toutes ces choses.
O chère blonde aux lèvres roses,
L’as-tu compris ? — Qui peut savoir
 
Les rêves pleins d’ardentes fièvres
Envolés dans l’azur sans fin,
Quand le soir met, le soir divin,
Des baisers à toutes les lèvres ?