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JUILLET


Le ciel clair s’cmplissant d’une splendeur profonde
A des frissons d’avril et des souffles ailés
Et le vent du matin fait onduler les blés
Comme les vagues d’une mer dorée et blonde.

On marche lentement le long des champs jaunis.
Les herbes que saisit la main indifférente
Laissent longtemps aux doigts une odeur pénétrante,
Âcre ressouvenir d’espoirs indéfinis.