Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
5
Te souvient-il, ma douce amie.
Du petit coin bien abrité
Où, rose, tu t’es endormie
Dans les roses, un soir d’été ;
Où j’ai, moi, sous les branches vertes,
Veillé délicieusement
Ton sommeil exquis et charmant,
Dormeuse aux lèvres entr’ouvertes ?
— J’erre encor dans le petit bois
Pas à pas, (extases pareilles !)
Et n’osant respirer, parfois,
Car j’ai peur que tu ne t’éveilles.