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Le matin me dit tes pâleurs
Et dans le frisson de l’aurore
Qui boit au calice des fleurs,
Je te revois timide encore.

Le jour ensoleillé, le jour
Me rappelle tes formes blanches,
Quand tu venais, prête à l’amour,
Sous l’asile discret des branches.

Et le soir triste, le doux soir
Me rapelle tes formes blanches,
Quand tu venais, très lente, voir
S’ouvrir les étoiles fleuries.