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Voy par cela quelle est la différence
Du tien séjour en mondaine plaisance,
Et de la vie amere et cruciee
Que nous menons…


Voici encore ou la traduction n’est guère utile. Quelques termes au plus inquiéteraient un homme de qui les humanités seraient bien lointaines ; ainsi : alignes vices, pour : quelquefois. L’inexpert pasticheur ne dit même plus, comme au premier vers ici cité, la vite, mais la vie amève et cruciée. Il fait rimer habile avec impossible, licence dont Rabelais, quand il s’en mêla, ne s’est jamais permis l’équivalent. Ce n’est qu’un piètre écrivain, sans autorité. Cette découverte nous consolera très amplement du mauvais propos qu’il a tenté de tenir, en définitive, sur Fontainebleau.


Même le couplet du palais délectable n’est pas du bon argent. Et nous ne voulons que de l’or.