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Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/238

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et de Madame. Composées en vers français par Claude Garnier, Parisien, et dédiées en Etrennes à Leurs Majeslez par F. Jacques de Turricella, confesseur et prédicateur ordinaire de la Royne. — À Paris, chez {{sc|Abel l’Angelier, 1604.


Derrière le titre un Sonnet de l’Autheur à son Vers. Puis un feuillet contenant en ses deux pages, une dédicace rédigée en italien : al christianissimo Re, par II Confessore della Regina. Et ce n’est pas une mince curiosité que celle d’une œuvre d’un poëte, qu’un prêtre jugea à propos d’éditer pour l’offrir à ses Souverains aux environs du Jour de l’an. Un autre feuillet offre, au recto, un avertissement de « l’Imprimeur au Lecteur », au verso, l’extrait du Privilège et un « achevé d’imprimer le 30 janvier 1604 par Louys Sevestre, Imprimeur » qui fit bien de signer, car, je le répète, cet in-12 en fines italiques, au titre réglé et au texte encadré de légers filets maintenant rose pâle, est fort à sa gloire.


Un troisième feuillet donne, de Frédéric Morel, célèbre hellénisant d’alors, sept distiques latins, et, de Garnier, quatre qua-