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Fournel, mais enfin la lecture de ce Ballet des Saisons doit inspirer quelque doute sur ce point : que les Vers étaient destinés simplement à être lus sur le livret par les spectateurs (dont quelques-uns pouvaient ne pas l’avoir ou ne pas vouloir le feuilleter au risque de manquer quelque jeté-battu. Tout une partie du spectacle aurait donc été lettre morte pour eux.) Et encore serait-il permis de supposer que ni le roi ni ses nobles partenaires n’étaient bien disposés à laisser perdre ainsi quelque parcelle d’éloge !


Mais, à la Deuxième Entrée, la Nymphe (Mademoiselle Hilaire) nous est montrée expressément comme parlant pour Madame, et sans doute pour quelques autres. Voici la disposition de cette page du livret, omission faite des vers eux-mêmes :


La Nymphe
Pour Madame, représentant Diane.
Pour la duchesse de Valentinois, nymphe.
Pour Mademoiselle de Montbason, nymphe.
Madame de Gourdon, nymphe.
Mademoiselle du Fouilloux, nymphe.
Mademoiselle de Meneville, nymphe.