Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/384

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ou contredisent ce qui précède. Ces constatations, sans nul doute il eût été préférable de les faire à l’heure opportune. Et je ne le sais que trop, que ce travail, entrepris sans un dessein assez prémédité et dont les morceaux ont été livrés à l’imprimeur presque au jour le jour, aurait gagné (car la moindre besogne vaut qu’on s’y applique) à être exécuté moins à l’aventure. Plus longuement préparé, il serait d’une suite mieux ordonnée, et de meilleure tenue. Tout ne flotterait pas ainsi, notamment au sujet de Ronsard. Je m’en accuse, et je m’excuse. Mais, qu’importe ? au fond ! — qu’importe, si certaines choses reviennent et se retrouvent, et arrivent enfin à se rectifier l’une par l’autre, ou à se compléter. Le caprice des hasardeuses recherches, reflété dans l’inattendu et le trop tard des découvertes, révèle le plaisir vagabond que j’ai goûté à ces erreurs. Erreurs, mot que je souligne dans l’intention de lui attribuer une portée latine, en reconnaissant que le simple sens français est tout aussi en situation. Et, à ne rien celer, mes regrets ne sont pas énormes. Un intégral remaniement grouperait mieux ces éléments divers. Soit. Puis, dès le lendemain, d’autres renseignements surgiraient, inemployés.