Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/387

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d’Épacte, de Lettre, et de Nombre d’Or, compliqués des rectifications grégoriennes et autres, qui ont pu l’amener à la fixer au 7 février. Il est à craindre qu’il ne s’y soit embrouillé, car le Bureau des Longitudes affirme, avec son autorité, que Pâques, en 1564, tomba le 2 avril. C’est donc, non pas le 7, mais le 13 février qu’il faut dire. Et s’il était besoin d’une concordance, on l’établirait sur cette ligne du Père Dan, au même chapitre : « Après que Sa Majesté eut séjourné icy quarante trois jours, en partit le Lundy treizième iour de mars audit an. »


Nous sommes également avertis, par l’historien, du lieu où le théâtre fut dressé. Mais encore une inquiétude subsiste. Y avait-il une salle de bal, pouvant être disposée en salle de spectacle, à la My-voie, dans cette « maison de plaisir » (ce sont les termes de l’abbé Guilbert), dans ce prototype du petit Trianon de Marie-Antoinette, où Catherine de Médicis avait (selon le Père Dan) fait « dresser une mesnagerie avec quelque bestail et une belle Laicterie » ? N’est-il pas plus vraisemblable que, quittant la table et traversant le Parc en rieuse cohue, la Cour se soit transportée dans la