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Pour des masques assez hidcux et sauvages.

Cartels pour divers Chevaliers deffiez par les chevaliers de Thrace.

Récit pour le ballet des princesses des isles.

Les chevaliers du soleil. Aux Dames.

Les chevaliers de l’aigle.

Pour des nymphes qui deffient Amour.

Amour vaincu de ces Nymphes et s’en complaignant.


La plupart de ces petits poëmes, sinon tous, furent assurément récités aux fêtes de Fontainebleau. Le discours des Nymphes qui deffient Amour débute assez joliment :


Ces Nymphes, hostesses des bois,
Bravant les amoureuses Loix,
Et ce feu dont l’ame est éprise,
Ne le cognoissent nullement,
Ou le cognoissent seulement
Comme on cognoist ce qu’on méprise.

Le soin de leur jeune fierté,
C’est de garder leur liberté.
S’orner de beautez perdurables.

. . . . . . . . . . . . . . .


Et sans aymer se rendre aymables.